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association culturelle thafath
20 mars 2009

ait mengulette mounis

Lounis Aït Menguellet est un chanteur kabyle, né le 17 janvier 1950 à Ighil Bouammas, petit village niché dans les chaînes montagneuses du Djurdjura, près de Tizi Ouzou en Haute Kabylie (Algérie).

Lounis Aït Menguellet est certainement l'un des artistes les plus populaires de la chanson kabyle contemporaine, un poète qui est devenu le symbole de la revendication identitaire berbère. À propos des évènements qui ont secoué la Kabylie ces dernières années, il dit que, égale à elle-même, la région est un bastion de la contestation et qu’elle a toujours été à l’avant-garde des luttes. « Je parle de la Kabylie à ma façon, afin d’apporter quelque chose pour que les choses évoluent », avant de s’empresser d'ajouter qu'il ne fait jamais de politique.

Nombreux sont ceux qui considèrent que la carrière de Lounis Aït Menguellet peut être scindée en deux parties selon les thèmes traités : la première, plus sentimentale de ses débuts, où les chansons sont plus courtes et la seconde, plus politique et philosophique, caractérisée par des chansons plus longues et qui demandent une interprétation et une lecture plus approfondie des textes. Aḥkim ur nesεa ara aḥkim (Pouvoir sans contre-pouvoir), Iḍul s anga a nruḥ (Le chemin est long), Nekwni s warrac n Ledzayer (Nous, les enfants d’Algérie) : Aït Menguellet choisit délibérément dans ses concerts récents de chanter ces poèmes, plus longs et plus composés, comme une invitation lancée à son public à une réflexion et à une découverte.

En présentant son nouvel album à la presse, le 16 janvier 2005, à la veille de sa sortie le jour de son cinquante-cinquième anniversaire, à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou, Lounis a fait remarquer que « l’artiste ne fait qu’attirer l’attention des gens sur leur vécu et interpeller leur conscience. C’est déjà une mission et je ne me crois pas capable d’apporter les solutions aux problèmes ». Aigri par la situation sociale et politique de son pays déchiré, Lounis puise de moins en moins dans son répertoire de chansons sentimentales qui ont caractérisé ses débuts.

Une enfance marquée par la guerre d'indépendance :
Dernier né d’une famille de six enfants - il a trois sœurs et deux frères -, Lewnis AT MANGELLAT nait dans le village d'Ighil Bbwammas, Iboudrarene, près de Tizi Ouzou en Haute Kabylie le 17 janvier 1950, un peu plus de quatre ans avant le déclenchement de l'insurrection qui apportera, après huit années d'une guerre sans merci, l'indépendance à son pays.

Il a vécu une enfance difficile, partagé entre sa région natale et Alger où il s'installera un temps chez ses frères Smail et Ahmed. Ses parents exerçaient une activité de commerçants. « Ma famille avait pour tradition le commerce. On avait une sorte de ferme et des magasins dans l’Oranais, à Rahouia. Les hommes y allaient à tour de rôle pour faire marcher les commerces. Les femmes et les enfants restaient en Kabylie ». Il aura à peine le temps de commencer ses études primaires à l'école de son village : « J’y suis allé pendant une année, avant que l’école ne soit détruite, brûlée par les Moudjahiddines ».

La suite ? « Elle a été un peu compliquée. J’ai tenté de reprendre les études au village, et j’ai fait quelques années encore avant l’indépendance. Puis, après 1962, je suis parti avec mes frères sur Alger où j’ai repris le cursus primaire dans une école aux Champs de Manœuvres, et de là, j’ai atterri au collège d’enseignement technique dans lequel je suis resté trois ans ».

Au cours de la dernière année, Lounis doit tout abandonner après la mort, dans un accident de la circulation, de son grand frère, jeune commissaire de police à Alger, qui l’avait à sa charge et s'occupait de lui depuis le départ du père à Oran.

Pendant ses études - il suit une formation d'ébéniste dans un collège technique - il s'éprend de littérature, grâce à un professeur particulièrement pédagogue, et commence à écrire des poèmes, qu'il chante dans la plus pure tradition orale de la poèsie berbère.

Obligé de travailler pour vivre, Lounis trouve un emploi de secrétaire subdivisionnaire au ministère des Travaux publics. Mais, parallèlement, il commence à se lancer dans la chanson, sans penser encore à devenir chanteur.

Les débuts dans la chanson
Ses débuts dans la chanson remontent, à l'année 1968. Il avait à peine dix-huit ans lorsqu'il crée avec quelques copains le groupe Imazighen. « On était des débutants, on a beaucoup bourlingué, fait des galas, des fêtes un peu partout en Kabylie. Je me rappelle bien de ce gala qu’on avait fait à la salle des fêtes de Tassaft. Elle était archicomble, et j’en garde un très bon souvenir. C’était notre premier gala réussi, ça nous a vraiment galvanisés ». Des pères blancs avaient mis à leur disposition une pièce pour que le groupe puisse répéter. Et au 1er étage, Mouloud Mammeri dispensait des cours de langue amazighe ; Lewnis apprendra l'alphabet tifinagh grâce à l'écrivain.

Un an plus tôt, en 1967, son cousin Ouahab l’avait pris presque de force pour l’emmener subir l’incontournable et très redouté passage à l’émission Nouva Ihafadhen de la Radio kabyle que Cherif Kheddam, une grande figure de la modernisation de la chanson kabyle, consacre à la découverte des « chanteurs de demain ». Il y chante sa première chanson, composée en 1966, à l'âge de seize ans, à la suite de sa première (et dernière, avouera-t-il plus tard) déception amoureusee, Ma trud ula d nek kter (Si tu pleures, moi je pleure encore plus). Celui qui avait l'habitude de chanter entre copains sous le clair de lune d'Ighil Bouammas, son village natal, devient, en quelques mois, cette idole qui bouleverse les cœurs. Sa carrière est lancée.

Ce cousin s'occupait du groupe, et jouait un peu le rôle de manager. « C’est lui qui m’avait vraiment poussé à y aller. Dans le temps, il était au groupe comme un manager, il nous débrouillait des galas, le transport. Il était très actif avec nous jusqu’en 1970. Puis, je suis rentré au village, les autres se sont dispersés, et le groupe a fini par disparaître. Mine de rien l’expérience a quand même duré près de trois ans ».

De retour chez lui à Ighil Bouammas, Lewnis est recruté comme secrétaire à la Kasma de la région, et il se marie. Mais il doit quitter son travail, après seulement quelques mois d’exercice, pour partir sous les drapeaux. Sa première fille - il aura au total six enfants - vient au monde alors qu’il accomplissait son instruction à Blida, avant d’aller faire ses dix-huit mois à Constantine.

C’est également pendant cette période que Lounis prendra son véritable départ dans la chanson. Toujours grâce à son cousin Ouahab, qui avait pris contact avec un éditeur, Yahia L’hadi (qui était aussi un célèbre chanteur arabe oranais), il enregistre en 1969 à Oran quatre chansons; dont la toute première, Ma trud ula d nek kter, pour ses deux premiers 45 tours, sortis en même temps.

Avec l'aide d'un de ses amis, Kamel Hamadi, il surmonte les obstacles imposés par la vie militaire pour continuer à enregistrer : « Kamel m’avait, en fait, beaucoup aidé à foncer. Je venais en permission le week-end, et il me réservait à l’avance le studio de Mahbou Bati à Alger pour enregistrer. À l’époque, c’était des 45 tours. Je laissais alors la bande à Kamel pour chercher un éditeur, s’en occuper, et moi je reprenais le train pour Constantine le dimanche en soirée ».

C’est ainsi qu’il ne se rendra compte du succès remporté par son second tube A Louiza, qui avec Ma selber assure définitivement sa popularité, que plusieurs mois plus tard. « Je n’en savais absolument rien. Moi j’étais loin, à Constantine enfermé dans une caserne… ».

Hommage de Kateb Yacine
Dans un texte à propos de la défense de la langue kabyle, le grand écrivain algérien Kateb Yacine, décédé en 1989, rend hommage à Lounis Aït Menguellet :

« (…) Et comme l'ignorance engendre le mépris, beaucoup d'Algériens qui se croient Arabes - comme certains s'étaient crus Français - renient leurs origines au point que le plus grand poète leur devient étranger :

J'ai rêvé que j'étais dans mon pays
Au réveil, je me trouvais en exil

Nous, les enfants de l'Algérie
Aucun coup ne nous est épargné
Nos terres sont devenues prisons

On ferme sur nous les portes
Quand nous appelons
Ils disent, s'ils répondent,

Puisque nous sommes là, taisez-vous !

Incontestablement, Lewnis AT MANGELLAT est aujourd'hui notre plus grand poète. Lorsqu'il chante, que ce soit en Algérie ou dans l'émigration, c'est lui qui rassemble le plus large public ; des foules frémissantes, des foules qui font peur aux forces de répression, ce qui lui a valu les provocations policières, les brimades, la prison. Il va droit au cœur, il touche, il bouleverse, il fustige les indifférents :

Dors, dors, on a le temps, tu n'as pas la parole.

Quand un peuple se lève pour défendre sa langue, on peut vraiment parler de révolution culturelle  »

Kateb Yacine (Extrait de « Les ancêtres redoublent de férocité »).

Discographie
La discographie de Lewnis At Mangellat comporte au total, plus de 200 chansons.

1967-1974 : Période des 45 Tours, environ 70 titres.
( 1975 ) : Telt yyam - Taghzalt 33 tours voix du globe edition brahim ounasser
1976 : Anida n-tejjam mmi (Luzin s axxam)
1976 : Live à l'Olympia
1977 : Amjahed (Aali d Waâli)
1978 : Aâettar
1979 : Ay agu
1981 : A lmus-iw (Askuti)
1982 : A macahu
1983 : A mmi
1984 : Egget-iyi
1986 : Asefru
1988 : « Les années d'or » 48 titres, reprises en 6 K7 des 45 tours des débuts
1989 : Acimi
1990 : Abrid n temzi (tirga n temzi)
1992 : A ken-ixdeâ Rebbi
1994 : Awal
1995 : Iminig n yid
1997 : Siwel-iyi-d tamacahutt
1999 : Inagan
2002 : In-asen
2005 : Yenna-d wemghar
Menguellat

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Commentaires
B
COMMUNIQUE DE PRESSE<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mohand BARACHE <br /> <br /> <br /> <br /> Candidat aux élections législatives algériennes de 2012 dans la 1ère circonscription (Zone 1). Mener la bataille pour un véritable changement en rupture avec le passé.<br /> <br /> <br /> <br /> Mohand BARACHE<br /> <br /> <br /> <br /> Mes chers compatriotes <br /> <br /> <br /> <br /> Il est temps d’insuffler un réel changement dans le paysage politique algérien.<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis plus de 50 ans, il y a bien longtemps que cela n’échappe plus à personne, on ne cesse de vous tromper, nous assistons quotidiennement à des guerres de chefs qui n’ont pour but que d’accroitre leurs privilèges au mépris du peuple algérien dont l’évolution de la situation sociale et économique ne progresse guère.<br /> <br /> <br /> <br /> Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les jeunes algériens sont les premiers concernés et nous atteignons des records en matière de chômage. Précisément, sont nos jeunes compatriotes ayant un bac+ qui sont à la recherche d’un emploi. Les plus touchés, les non diplômés qui se trouvent en grandes difficultés sociales. Il faut évoquer la situation des femmes dont la reconnaissance pour l’égalité et de la juste représentativité sociale et professionnelle n’est pas encore acquise. Enfin, nos anciens dont bon nombre d’entre eux sont laissés pour compte dans la plus grande indifférence.<br /> <br /> <br /> <br /> Qu’ont fait tous nos représentants de France à l’Assemblée populaire algérienne de leur mandat reçu de la confiance du peuple? S’agissait-il d’un mandat de circonstance prompt à alimenter des privilèges et, par-là même, à accroitre des pouvoirs dans une large mesure? Chacune et chacun en jugera. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour ma part, j'en appelle à un véritable réveil patriotique.<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, car, tout comme chacun d’entre vous, j’ai toujours douté de la sincérité de la plupart des représentants de la population algérienne établie en France précisément sur la 1ère Circonscription (Zone 1). <br /> <br /> <br /> <br /> Nos députés de France, nous font croire qu’ils œuvrent au nom de l’intérêt du peuple. J’observe que la vie quotidienne de bon nombre de nos compatriotes exige un engagement de tous les instants. Il faut croire que nos députés sortants ont d’autres préoccupations autrement plus RENTABLES que celles des algériens. Il faut que tout cela change, il n’y a pas de fatalité !<br /> <br /> <br /> <br /> Entre les postures consensuelles molles et celles faussement égocentrée, non-constructives voire anti république algérienne systématique atteste du caractère bien souvent théâtral de nos député au détriment du bien commun du peuple algérien. <br /> <br /> <br /> <br /> J’en appelle donc à votre sursaut patriotique au nom de l’intérêt général des algériens et à l’idée que nous nous représentons du changement politique nécessaire pour prétendre envisager une véritable perspective d’avenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Mes chers compatriotes, ne nous y trompons pas, ces élections législatives algériennes de mai 2012 sont plus que jamais déterminantes pour préparer la formidable rupture politique qui s’impose au regard du passé. <br /> <br /> <br /> <br /> J’entends mener la bataille qui nous conduira à la victoire du bien commun algérien contre les candidats des privilèges, des titres de pouvoir honorifique et du mépris de la population algérienne sur la 1ère circonscription de la Zone 1 (Nord de la France). <br /> <br /> <br /> <br /> Je profite de l’occasion pour remercier bon nombres de nos concitoyens qui m’ont témoignés de leurs encouragements et accordés leur confiance en soutenant ma candidature. <br /> <br /> <br /> <br /> Je mène une campagne active et je vous propose de vous joindre à mes côtés pour porter haut et fort les couleurs de l’Algérie et notre programme ambitieux au service des algériennes et des algériens de France. <br /> <br /> <br /> <br /> J’invite toutes les algériennes et les algériens de tous horizons sociaux et professionnels à me rejoindre pour mener la bataille du changement aux côtés des membres de mon équipe pour préparer la victoire à venir.<br /> <br /> <br /> <br /> N’hésitez pas à me rendre visite dans nos bureaux situés au n° 22, rue Joseph Dijon – 75018 PARIS<br /> <br /> <br /> <br /> Mes amitiés à toutes et à tous <br /> <br /> <br /> <br /> Mohand BARACHE<br /> <br /> Président Fondateur<br /> <br /> D’EUROBERBERE<br /> <br /> <br /> <br /> Bureaux<br /> <br /> 22, rue Joseph Dijon 75018 – Paris<br /> <br /> E- mail mohandbarache@live.fr<br /> <br /> Tél : 01 77 17 53 88 /06 34 10 84 00
E
Rapatriement et hommage à Slimane AZEM 1918-1983<br /> <br /> Le 10 Juillet 2011 vers 17 heures 45, le Président de la République algérienne, son excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, a donné officiellement son accord à l’association EUROBERBERE pour envisager le rapatriement du défunt M. Slimane AZEM poète chanteur de renommée internationale et l’hommage qui lui sera rendu à Alger et Tizi Ouzou.<br /> Une rencontre formelle de travail est intervenue entre le Directeur de l’Office National de la Culture et de l’Information algérienne, Monsieur Lakhdar BENTERKI et Monsieur Mohand Mickael BARACHE, Djidiga CHERGOU, dans les locaux d’EUROBERBERE, seule association reconnue par les pouvoirs publics algériens, pour mener à bien les démarches relatives au rapatriement et à l’hommage national qui sera rendu au défunt M. Slimane AZEM. <br /> Au cours de la séance de travail ont été abordées les modalités d’organisation liée au rapatriement et aux cérémonies d’hommage rendues à l’artiste partie intégrante du patrimoine culturel artistique de l’Algérie de l’ensemble des algériens en France.<br /> Dans les prochains jours une délégation se rendra dans le Tarn-et-Garonne pour rencontrer les autorités locales et les membres de la famille de Monsieur Slimane AZEM qui seront étroitement associés selon le souhait de l’Association EUROBERBERE et les pouvoirs publics algériens. <br /> Pour toute question ou complément d’information, veuillez vous adresser au siège de l’association EUROBERBERE qui se fera un plaisir d’apporter des réponses.<br /> <br /> EUROBERBERE<br /> Mouvement européen des droits civiques<br /> M. Mohand Mickael BARACHE<br /> Journaliste free lance<br /> <br /> Président Fondateur <br /> D’EUROBERBERE<br /> <br /> 22, rue Joseph Dijon 75018 – Paris<br /> euroberbere@live.fr<br /> Tél : 01 42 59 04 73
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